Petit cours d’oenologie sur les vins rosés

Historiquement les rosés ont la préséance sur les rouges qui ont acquis leurs lettres de noblesses qu’après le XVIIIème siècle de notre ère. Par exemple les vins de Bordeaux étaient connu comme « claret » par nos amis anglais et « new claret » ( plus coloré ) durant le XXXVIIIème siècle. Il y a 4 manières de faire du rosé.
Par macération
Le principe de vinification commence comme celui du vin rouge, par macération, puis une fois la couleur souhaitée, la cuve est vidée et la vinification continue comme celle d’un vin blanc. Il peuvent également être vinifié avec un jus de raisin obtenu par pressurage direct de raisins noirs.
Par Saignée
Dans ce cas, la cuve est remplie comme pour une vinification en vin rouge. Au bout de quelques heures, lorsqu’on a la couleur rosée souhaitée, on tire ( saignée ) une certaine proportion de jus qui fermentera ensuite à  basse température. Ce procédé permet éventuellement de concentré le moût pour obtenir un vin rouge plus puissant tout en libérant la cuve de la partie aqueuse ( haut de cuve ) pour faire du rosé.
Les vins gris
Ils sont obtenus sans macération. Les raisins rouges, peu colorés eux mêmes, sont vinifié comme des vins blancs. La coloration sera peu soutenue car elle proviendra de l’éclatement des pellicules lors du pressurage.
Par assemblage
Seul le Champagne peut être élaboré de cette manière. Lors de la composition de la cuvée, on assemblera aux différents vins blancs , une certaine quantité de vin rouge obtenu par vinification des cépages rouges de Champagne et en particulier le pinot noir. Ensuite on procèdera à  la champagnisation du rosé. Les Champagnes rosés peuvent être obtenus également par macération ou saignée comme un rosé traditionnel en utilisant les cépages rouges de Champagne.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le vin, les méthodes de vinification ou tout simplement la dégustation de vin, nous vous invitons à  visiter la rubrique dédiée sur Oenologie.fr pour savoir comment se former en oenologie.