Aujourd’hui, à l’exception peut-être des très jeunes qui ne connaissent que Snapachat et Instagram, la plupart des gens passent beaucoup de temps sur Facebook et y concentrent toute un chapelet d’activités très personnelles, voire professionnelles.
Pirater un compte Facebook grà¢ce à un outil comme ce site peut donc avoir des conséquences désastreuses sur votre e-réputation. Et une mauvaise blague, même si elle va déjà très loin, peut-être un moindre mal.
Des personnes mal intentionnées pourraient utiliser ces précieuses informations vous faire chanter. Voici donc les bonnes pratiques à adopter d’urgence pour éviter de se faire pirater son compte Facebook.
Pirater un compte Facebook : quels enjeux ?
Ce qui se joue avec ce type d’activité, c’est le contrôle de l’information, d’une information devenu consubstantielle de l’identité d’une personne, puisqu’elle la transporte dans sa poche, y affiche ses préférences, ses photos de famille, s’en sert pour se connecter à d’autres sites et faire des achats via le single-sign-on (SSO) et s’en sert même souvent de manière professionnelle avec des pages publiques liées à un compte personnel.
Pour qualifier l’aspect désindividualisant de la collecte de données, l’archéologue de l’information Yves Citton propose dans son dernier ouvrage, Médiarchie, de ne plus parler justement de données mais de prise, non pas de data, mais de capta, car la corollaire de ce partage sans limite que nous faisons via nos smartphones est bien un phénomène de captation.
Pirater un compte Facebook, c’est donc s’approprier des pans de l’identité publique d’une personne, qui, par son caractère d’infraction, suggère une intention malveillante.
Ceci dit, il faut également relativiser ce type d’attitude pour deux raisons. D’abord, parce que sur les réseaux sociaux n’existe qu’une projection de notre être, qui se contente d’affleurer à notre personnalité mais ne peut que très difficilement la détruire ; ensuite parce les pirates sont souvent des pseudo-hackers qui ne représentent pas une menace réelle.
Il faut donc savoir que la plupart des piratages de comptes Facebook ou Twitter sont en réalité, pour la plupart, de simples détournements fait par des proches, et non l’œuvre de hackers patentés ayant réussi à pénétrer dans votre machine depuis leur repère démoniaque. Pour en avoir un exemple, il suffit de relire des articles comme celui-ci, qui évoque le piratage du compte Twitter du Ministère de la culture par…le fils de son community manager.
Les bons réflexes à adopter
Ces consignes, qui vous aideront à vous prémunir contre ceux qui cherchent à pirater votre compte Facebook, peuvent être reporter à d’autres comptes de réseaux sociaux, qu’il s’agisse de Twitter, Instagram, ou de sites de rencontres.
à€ ce sujet vous pouvez d’ailleurs jeter un coup d’œil à cet article qui vous aiguillera sur comment trouver l’amour sur internet.
En réalité, il est assez simple d’éviter de se faire pirater son compte Facebook, en tout cas à l’encontre des tentatives les plus répandues.
D’abord, oubliez les mots de passe trop simples, type date de naissance ou noms de parents. à‰viter également de mettre le même mot de passe pour tous vos comptes : cela livrerait un trop joli sésame aux monte-en-l’air des internets.
Si vous avez des soucis de mémoire ou que vous rechignez à noter toute une myriade de mot de passe complexes, renseignez-vous sur les systèmes smart-lock qui vous proposent de rallier des mots de passe divers à une clef générale, que vous seul connaissez.
Il en existe des solutions payantes, mais le plus simple pour commencer est de se renseigner sur les solutions de sécurité offertes par son propre navigateur.
Enfin, sachez que vous ne pourrez jamais être sûr à 100% de ne pas vous faire pirater votre compte Facebook. Soyez donc attentif à ne pas y livrer trop d’informations, à vérifier vos paramètres de confidentialités, et à éviter les SSO sur des sites disposant de vos informations bancaires.