Quelles mesures préventives après un AVC ?

Les accidents vasculaires cérébraux ou AVC sont une des principales causes de mortalité dans le monde. Le bilan est assez inquiétant puisque la moitié des malades décèdent à  moyen terme. En outre, la moitié des survivants gardent des séquelles intellectuelles ou physiques souvent très invalidantes.

Pour le quart restant, bien que les séquelles soient moins importantes, elles ne sont pourtant pas sans répercussion. Par ailleurs, sans des mesures préventives, le risque de récidives est d’environ 10 % sur 5 ans. Mais quelles sont précisément les mesures préventives à  effectuer après un AVC ? Les éléments de réponses à  travers ce billet.

Comprendre ce qu’est un AVC

Avant de parler des mesures de préventions à  effectuer après un accident vasculaire cérébral, il est important de comprendre ce qu’est un AVC. L’accident vasculaire cérébral désigne en fait une interruption soudaine de l’apport sanguin au cerveau. Il peut être causé par un infarctus cérébral (un caillot de sang bouchant une artère et altérant la circulation du sang dans le cerveau) ou par une hémorragie dans le cerveau. Les séquelles d’un AVC dépendent de la partie du cerveau touché ainsi que de l’étendue des dommages.

Un AVC peut affecter une ou plusieurs fonctions cérébrales, à  l’instar de la capacité de se déplacer, de voir, de raisonner ou de se souvenir. Après un AVC, une personne peut perdre une partie de sa motricité et requiert l’utilisation d’un équipement spécifique pour se déplacer, par exemple.

Comment prévenir les récidives d’AVC ?

  • Opter pour une bonne hygiène de vie
    Après un AVC, il est important d’adopter une bonne hygiène de vie afin de réduire les risques de récidive. Parmi les mesures principales à  prendre, il y a l’arrêt du tabac qui est un grand facteur de risque d’accident vasculaire cérébral. Dans la même mesure, il est indiqué de surveiller régulièrement son état de santé, notamment le diabète, la tension artérielle ainsi que le taux de cholestérol et des triglycérides dans le sang.

    Une personne qui a fait un AVC se doit en outre de mettre en place une alimentation saine et équilibrée. Dans cette mesure, elle doit éviter la consommation d’alcool, réduire la consommation de sel et de mauvaises graisses et manger plus de fruits et légumes, poissons, céréales complètes, noix et légumineuses.

    Dans certains cas, une nutrithérapie avec perte de poids peut s’avérer nécessaire pour adopter les bonnes méthodes alimentaires. Cette approche se concentre sur l’utilisation des aliments, des nutriments et des régimes alimentaires pour traiter les déséquilibres nutritionnels. Pour perdre du poids, la nutrithérapie prend en compte la réduction des calories, mais aussi la qualité des aliments consommés, le métabolisme individuel, les besoins nutritionnels ainsi que les facteurs environnementaux et émotionnels associés à la prise de poids.

  • Apprendre à  gérer son stress
    C’est bien connu, le stress n’apporte rien de bon à  la santé. En plus de nuire à  la santé mentale, il nuit également au cœur. Dans cette mesure, après un AVC, la personne concernée se doit d’adopter certains réflexes au quotidien pour se relaxer et lutter contre les moments de tension.

    Pour ce faire, elle doit veiller à  s’octroyer un moment de détente, notamment par le biais de la relaxation, de la lecture, de la méditation… Il est également important de respecter un temps de sommeil suffisant afin d’éviter de succomber facilement au stress et à  l’angoisse.

  • Pratiquer une activité physique
    Le sport est réputé pour apporter de nombreux bienfaits sur la santé physique et mentale. Après un AVC, la pratique d’une activité physique régulière aide grandement à  préserver son cœur et à  lutter contre le stress. Effectivement, il faut savoir que la sédentarité favorise le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral.

    Bien entendu, il ne s’agit pas ici de pratiquer un sport intense, mais uniquement de faire quelques exercices efficaces pour rester en forme. Ne pas hésiter à  consulter un coach sportif pour définir ensemble le type d’activité physique le plus adapté pour prévenir les risques de récidive d’AVC.