L’escarpin, un concentré de féminité

Derrière le mot escarpin se cachent sensualité, élégance et féminité. Chausser un escarpin c’est habiller son pied d’un écrin, comme un bijou. Entendre, d’abord, le cuir glisser sur la peau, puis les talons claquer sur le pavé ou le bitume.

Un escarpin suffit à  faire d’un jean et d’une simple chemise, une tenue ultra féminine.

Certaines les collectionnent, et ne peuvent s’empêcher de convoiter la toute nouvelle paire apparue dans la vitrine de leur boutique préférée.

D’autres les envient, les joues rosies, se promettant un jour d’en porter de vrais, avec des talons si fins et hauts qu’ils donneraient le vertige à  n’importe quel alpiniste.

Il y a les escarpins stricts en cuir mat et à  lacets. Ceux-là  mêmes que l’on imagine facilement au pied d’une maitresse d’école des années 50. L’escarpin taquin, noir, verni agrémenté d’un petit nœud de soie à  l’arrière du pied. Celui-là  susurre au passant : « Suivez-moi, il peut tout nous arriver ! »

L’escarpin de mariée, sage et blanc dans un premier temps, qui se camouflent sous le jupon pour un peu plus tard darder son nez fièrement devant l’époux qui vient décrocher notre jarretière.

Est-ce que les petites filles rêvent de voler les pantoufles de leur mère à  l’à¢ge où elles veulent paraà®tre plus femmes ? Non, elles leur chipent discrètement leurs escarpins et un tube de rouge à  lèvres. Puis s’en vont rêver devant leur miroir, de la femme qu’elles seront plus tard avec les mêmes chaussures au pied.

N’ hésitez plus et laissez parler la femme fatale qui sommeille en vous: enfilez une paire de hauts-talons, et dominez le