La grippe est une maladie causée par un virus s’attaquant au système respiratoire. Bien qu’un grand nombre de personnes jugent ce fléau anodin et insignifiant, la grippe peut être dangereuse pour les personnes les plus vulnérables. Le virus de la grippe mute constamment, ce qui le rend nocif puisque les traitements, conventionnels ou non, doivent sans cesse s’adapter à ses différentes variantes.
Chaque année en France, la grippe touche entre 3 et 8 millions de personnes et provoque entre 1500 et 2000 décès, principalement chez les séniors, selon l’Institut Pasteur. Dans le monde, on compte entre 250 000 et 500 000 morts par an.
Une découverte pleine d’espoir
Une récente découverte des chercheurs californiens du Scripps Research Institute de la Jolla vient de susciter un élan d’espoir auprès des scientifiques et spécialistes des anticorps – comme Cusabio pour ne pas le citer. En effet, un nouvel anticorps, nommé C05, serait capable de neutraliser de façon particulièrement ciblée la région du virus se liant à nos cellules. Ceci constitue une découverte notoire puisque jusqu’à ce jour, les scientifiques pensaient que nos protéines immunitaires étaient trop restreintes pour neutraliser cette zone du virus.
Un test in vivo chez des souris a montré des résultats positifs puisque les animaux n’ont pas déclaré la maladie. L’anticorps C05 soigne également la grippe, et cela en très peu de temps – 3 jours environ.
Un futur traitement universel ?
Cette découverte mène les chercheurs à des objectifs plus ciblés. En effet, des thérapies à base d’anticorps pourraient être menées dans des cas de grippes plus sévères telles que la grippe A notamment. Mais c’est surtout un traitement préventif unique qui pourrait voir le jour dans les prochaines années et ainsi tous nous immuniser contre les variantes de cette maladie.