Choisir le conditionnement de son café

La Suisse est le pays de Nestlé et de sa filiale Nespresso, qui ont révolutionné la consommation de café avec le système de capsules. Mais c'est aussi le pays d'artisans torréfacteurs, dont la production est nettement moins importante en volume, mais tout aussi qualitative – sinon plus.

C'est le cas, entre autres, de la Maison Trottet, qui produit ses propres mélanges depuis 1947. Basée à Genève, elle vend ses produits uniquement en direct, pour assurer la plus grande fraîcheur.

Quel type de conditionnement choisir ?

Le café en grain est réservé aux amateurs de cafés qui disposent d'un moulin de qualité. Emballé sous vide juste après la torréfaction, les grains conservent le maximum de saveur. Moulus en quantité limitée, juste avant utilisation, ils sont la Rolls du café, mais demandent qu'on consacre du temps à la préparation. Certaines machines à café professionnelles sont équipées avec un moulin qui délivre la dose nécessaire pour une tasse.

Le café moulu permet d'éviter de sortir le moulin à chaque fois. Lui aussi, emballé sous vide, il conserve parfaitement la saveur jusqu'à ouverture du paquet. Par contre, la poudre de café va perdre un peu plus ses arômes que les grains. Il faut donc le transférer dans une boîte ou un bocal hermétique, une fois le paquet ouvert. Certains le conservent au frigo.

Les capsules permettent d'obtenir un expresso de façon quasi instantanée. Elles ont l'inconvénient d'être chères et peu écologiques. Par contre, elles permettent aussi de stocker plusieurs variétés de café et de choisir son café en fonction de l'heure, par exemple, sans devoir ouvrir de nombreux paquets.

Pur Arabica ou mélange

Le Robusta est censé donné des cafés moins bons que l'Arabica, les cafés 100% Robusta sont souvent considérés comme des mélanges économiques mais de moindre qualité. Par contre, mélangé en petite dose à de l'Arabica, il le corse et le relève, en lui ajoutant une pointe d'amertume que certains amateurs apprécient plus que tout.